dimanche 21 juillet 2013

Souvenirs, Souvenirs...

Il fait trop beau pour travailler... (et pourtant je "travaille" !)
c'est une chanson que chantaient... euh... "Les Parisiennes" euh... en 1964.
À ce propos, lorsque j'ai débuté à Paris... (et terminé en Alsace comme chacun sait !)
Juliette chantait:

Avec et sans cigarette.
T'es toute nue sous ton pull
Y a la rue qu'est maboule
Jolie môme...
et pendant ce temps-là, ma grand-mère fredonnait:


On n'a pas tous les jours vingt ans
Ça nous arrive une fois seulement
(et elle avait raison, comme toujours...
Une authentique normande de la région
de Balleroy)
°°°°
 Francis (Lemarque) lui marquait son temps par:



Ce jour-là au bois de Chaville
Y avait du muguet
Si ma mémoire est docile
C'était au mois de mai.
Au mois de mai dit le proverbe:
"Fais ce qu'il te plaît"
On s'est allongé sur l'herbe,
Et c'est ce qu'on a fait
Comme nous étions sous les branches
bien dissimulés
Samedi Soir et France Dimanche
N'en ont pas parlé

°°°°°°°
 Les disques posés sur les tourne-disques dans tous les foyers, les chansons de la môme Piaf animaient les rues par les fenêtres ouvertes et tout le monde chantait:



Padam ! Padam !...
Non, rien de rien, Non, je ne regrette rien...
Il était beau, il sentait bon le sable chaud, mon Légionnaire...

Et moi, et moi... ? Je chantais Paris !!
Paris c'est une blonde, Paris Reine du monde...
J'aime flâner sur les grands Boulevards... 
il y a tant de choses, tant de choses à voir
Sous le ciel de Paris, j'entends une chanson, oh ! oh !....
Un gamin d'Paris, c'est tout un poème...

°°°°°
La lune trop blême 
Pose un diadème 
Sur tes cheveux roux
La lune trop rousse
De gloire éclabousse
Ton jupon plein d'trous.

°°°°°
Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous...



La valse à mille temps... (là, j'avais du mal à articuler aussi vite que Brell  !)





J'ai deux amours, mon pays et Paris 
(un peu plus ancienne, mais qui avait encore cours...)



Ma mère écoutait Mario Lanza à la T.S.F. 



Ô sole mio !
Santa Luci i a...
Torna a surrienta...
et le fameux: 
Granada...

Puis vint Guy Béart avec:



Il n'y a plus d'après à Saint Germain des prés...

et Juliette encore:



Accordé... accordé... accordéon... 
(une très belle valse entraînante)

Et Bécaud ne l'oublions pas...



Quand tu danses, danses, danses devant moi
Le dimanche à Orly...

et aussi Enrico venu de son Algérie natale:
vint nous donner la leçon... avec son accent...



et Paris m'a pris dans ses bras...

Aznavour arriva avec:



J'aime Paris au mois de mai... 1965

Et Dutronc alors ? avec son air nonchalant
nous entraînait dans Paris:



Il est 5 heures Paris s'éveille ! 
mais lui ne s'est réveillé qu'à midi ! à moins qu'il ne soit rentré d'une soirée "en chantée"

Et puis Joe vint se promener sur les Champs et cela changeait tout:




Aux Champs-Élysées... aux Champs-Élysées...

En 1970, Léo n'aimait plus Paris, je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, 
une déception amoureuse, peut-être ?...



En 1972, j'ai adoré Dutronc avec:



C'était un petit jardin
Qui sentait bon le Métropolitain
Il sentait bon le Bassin Parisien...

Et Serge avec ses petites femmes:


Je m'en vais voir les p'tites femmes de Pigalle...

Puis vint la fin de ces 30 Glorieuses avec le choc pétrolier et, du coup,
 il y a aussi eu, moins de chansons sur Paris...

PS - Les Photos ont été glanées sur la toile... sauf celle de la Grand-mère (rires) Rolka

1 commentaire:

  1. Fredonner en regardant les photos et en lisant les commentaires, c'est très sympa !!!

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