vendredi 24 août 2007

Un Autobus à Paris...en 1909

Je saute vraiment du coq à l'âne ! mais... je ne vous permets pas de penser que c'est moi, l'âne !
Je vous montre, ici, un des tout premiers autobus. Place de l'Opéra à Paris où les piétons pouvaient encore traverser sans se faire écraser à coup sûr ! Cet autobus est un modèle de marque Brillié dit "à Impériale" à cause du second étage. Il faisait bon de s'installer là-haut, par beau temps, bien sûr, (le confort était rudimentaire, car il n'y avait pas encore de pneus, un caoutchouc dur entourait les roues et sur les pavés ça devait secouer!) Un escalier en spirale permettait d'accéder à l'étage supérieur. Vous voyez, je vous en parle comme si j'y étais !! rires

Un autre genre de vacances...

En 1946, je fus, comme pas mal de copains, placé dans une famille (on appellerait ça aujourd'hui une famille d'accueil temporaire "FAT" on abrège tout de nos jours !) Le but était de nous requinquer après la dure période de la guerre que nous avions vécue et qui nous avait privé d'une alimentation normale. C'était généralement pour une période de 3 ou 4 mois.
Nous avons été transportés par "autobus" nous étions "distribués" un à un dans différentes localités et chacun descendait au fur et à mesure de sa destination prévue. Tout doucement le car se vidait, j'attendais avec un peu d'anxiété mon tour...Un responsable m'appela par mon nom à l'entrée d'Ornans, tandis que le car ralentissait. Deux femmes assez âgées (me semblait-il à l'époque), tout de noir vêtues m'attendaient. On me confia alors à ces personnes qui n'arrêtaient pas de me serrer et de me couvrir de bises (là, déjà, je plaisais beaucoup ! rires) Je n'étais pas particulièrement enchanté d'atterrir ici et de devoir accompagner ces deux femmes si tristement habillées. Mais je n'avais pas le choix, elles m'emmenèrent donc dans leur ferme ou dans ce qui devait en être une, il y a encore peu de temps.
Nous étions au mois d'août, leur maison était bien fraîche, on me servit une boisson, avec un grand sourire, ce qui me mettait un peu plus à l'aise...La pièce était sombre, pratiquement sans fenêtre digne de ce nom, juste un trou carré dans le mur, je ne sais même pas s'il y avait un vitrage...Bref, cela ne démarrait pas trop bien pour moi.
Imaginez-vous en gamin de 9 ans, seul, dans une région qu'il ne connaît pas, sans copains, sans parents, sans même une personne que vous connaissez, dans un endroit plutôt tristounet et pour longtemps, très longtemps...
J'étais arrivé vers midi et l'on commençait à me préparer une omelette sur le fourneau tout noir (lui aussi) où la seconde dame activait le feu de bois avec un tisonnier... quand soudain, quelqu'un toquait à la porte d'entrée, tout en appelant le nom de la propriétaire,
- Madame C...?
- Oui !? qu'est-ce que c'est ?
Celle qui ne s'occupait de la cuisine se dirigea vers la porte et s'ensuivit...une discussion dont le sens m'échappait...j'étais trop éloigné. De temps en temps, je jetais un coup d'oeil du coté de la porte et dressais l'oreille pour essayer de comprendre ce qui se passait... Le ton montait en vagues successives...C'est ainsi que j'arrivais à capter quelques mots, je compris alors que l'on parlait de moi ! Je n'avais pas remarqué tout de suite que les visiteurs étaient deux. L'un d'eux montrait une feuille de papier à Madame C...la seconde dame avait rejoint la première (j'appris plus tard qu'elles étaient soeurs)
La discussion s'amplifiait, les deux visiteurs semblaient prendre le dessus...Un peu plus tard, les deux soeurs vinrent vers moi, les larmes aux yeux, et me prenant tour à tour dans leurs bras en me disant que je ne pouvais malheureusement pas rester avec elles, qu'il y avait eu une erreur d'adresse (aujourd'hui "dispatching" !) et que je devais repartir avec les responsables du placement pour une autre maison ! Quelle histoire !!! Une erreur de distribution ! vous vous rendez compte !?!
Je n'étais pas sorti de l'auberge...mais j'étais au moins sorti de cette endroit très sombre. En rejoignant les 2 personnes à l'extérieur avec mon baluchon, je fus complètement aveuglé par le clarté du dehors Je clignais des yeux afin de dévisager ceux qui allaient m'emmener ailleurs. J'essayais de leur trouver une ressemblance avec quelqu'un que j'avais déjà vu auparavant ou durant le trajet dans le car, il me semblait reconnaître la chevelure de la femme blonde. La femme était rassurante et m'expliqua ce qui s'était passé. L'homme ne semblait pas particulièrement aimable, probablement encore énervé par ce qui s'était passé et par les arguments qu'il avait dûs avancer pour convaincre les deux soeurs de me relâcher ! (à suivre...)

Les jolies Colonies de Vacances...

L'été 2007 se termine, mais au fond n'a-t-il jamais vraiment commencé ?...
Juste après la seconde guerre mondiale, nous avions la possibilité de partir un mois en colonies de vacances, organisées par Les Mines Domaniales de Potasse d'Alsace. Nous logions sous de grandes tentes militaires de couleur kaki. J'en ai gardé un assez bon souvenir. Nous nous retouvions rassemblés ici, entre garçons de 9 à 11 ans en venant de différents villes ou villages du Bassin Potassique. Sur la photo, je reconnais encore aujourd'hui, un certain nombre de copains, copains que j'ai d'ailleurs retrouvés plus tard à l'Ecole des Mines de Pulversheim.
Nous étions parfaitement encadrés par des moniteurs compétents et expérimentés.
Sur cette photo, d'une coupure de journal que j'avais conservée, vous me retrouvez...mais où ??
Voyons voir si vous êtes aussi perspicaces que vous voulez le faire croire !!!
Réponse: "Xuoneg sel rus sniam sel ,emèixis el etoird à ehcuag ed sruetinom sel suos eégnar ednoces ,tuah nE"

Encore des plumes ? Oh! lala...

J'ai beau me mettre à contre-jour pour voir l'interstice de ce fameux fendage, je ne vois aucun jour ! J'ai du mal à comprendre comment les 2 parties pouvaient être si bien rassemblées -l'élasticité du métal peut-être ?
En agrandissant l'image vous remarquerez le grand nombre d'ouvrières derrière leur machines à fendre - et ça ne rigolait pas ! -
Premiers pas vers ce que l'on appelait alors, le travail à la chaîne.
Un peu plus tard, Gandhi disait ceci :
"La machine a gagné l'homme,
l'homme s'est fait machine,
fonctionne et ne vit plus"
C'est un peu vrai...regardez tout ce qui cavale autour de vous dans tous les sens - et vous avec !- lorsque l'on prend un peu de recul, on se pose des questions sur notre façon de vivre...
il paraît que c'est le progrès...je n'en suis pas si sûr...

jeudi 23 août 2007

A votre santé !

Cette année, l'été n'a pas donné très soif...peut-être était-ce préférable dans certains cas !
Je trinque pourtant avec vous qui me rendez visite de temps en temps...
Une petite réalisation que j'ai faite et qui montre qu'il ne faut pas abuser de ce breuvage sinon voyez les rondeurs que vous risquez d'avoir !!! (et ce n'est pas dans l'air du temps...rires)

Oh! La Belle Miche !

"Du pain utile à toutes faims !"◄© rectifié le 23.01.2013 oui, il faut du temps parfois !
Je ne sais pas si je vous l'ai déjà dit, mais j'adore le pain. Je le préfère souvent à n'importe quelle autre patisserie...
(je suis donc un bon Français, comme disait ma grand-mère !)
Avez-vous remarqué que la grand-mère compte beaucoup dans le coeur de la plupart des enfants, le grand père aussi parfois...Ce que disaient les grands parents était important. Nous étions tous plus attentifs à ce qu'ils nous disaient...et avec l'âge, leurs dictons, leurs conseils, leurs avis deviennent presque paroles d'Evangile...
Voici un petit poême écrit à partir de cette image par une personne qui m'est chère. Le poême se veut sans prétention, mais, moi, je le trouve beau.
Voyez ces mains
Flétries par le pétrin
Elles ont travaillé
Pendant des années.
Elles vous présentent
Ce beau pain
Issu d'un petit grain
Petit grain de blé
Mûri dans un bel été
Ces mains ont semé
Des champs entiers
Pour nourrir l'humanité.
Hélène

jeudi 16 août 2007

Tiens ! Les Cigognes...

Voici 2 enveloppes décorées que j'avais réalisées en 1999 (déjà!) pour mon ami Bernard, un amateur de cigognes. Une scène de Printemps et une autre d'hiver.
Pour la scène de Printemps, c'est vrai que les cigogneaux ne vivent pas de nourriture spirituelle !
Pour la scène d'hiver, c'est vrai qu'il faut que jeunesse se passe...mais pas à n'importe quel prix.

mercredi 15 août 2007

Notions sur les Plumes...d'écriture (rappel)


On ne dirait pas à les voir comme ça, mais ce sont souvent des oeuvres d'art !
D'après mes informations, il y aurait eu, en tout, plus de 20 000 sortes différentes (j'en ai eu pour ma part, près de 3 000 sortes)
Je vous remontre ici quelques spécimens avec des renseignements qui satisferont partiellement votre curiosité. Il en aura fallu de l'ingéniosité et des idées (protégées par des Brevets) pour les imaginer et ensuite beaucoup de main-d'oeuvre pour les réaliser !

La meilleure de toutes "La Plume Rolka" pour finir sur une note un peu moins sérieuse.

dimanche 12 août 2007

Un nouveau Tramway à Paris ?

Ressemblerait-il à celui-ci ?
Tramway de St-Germain - Traction à vapeur
Cette Carte Postale Ancienne qui date de 1908/1910 environ, vous montre un des tout premiers tramways mis en circulation. Parallèlement, on pouvait voir aussi des tramways tirés par des chevaux (peut-être en attendant que l'eau se chauffe et se transforme en vapeur !!) j'ai, je crois, encore une carte de la Ville de Calais montrant 2 trams se croisant et dont l'un d'eux est tracté par des chevaux.
Par chez nous, les gens appelaient les trams, les fers à repasser.

samedi 11 août 2007

Les pointes...de crayons


Pointes de crayons !

Le jeu consiste à trouver le nombre de pointes de crayons qui composent ces 3 charmantes chattes humanisées en tenue de plage (!)

Un jeu à emporter en vacances, non ?

Je suis presque sûr que certains estivants emmènent leur PC portable en vacances...! vous ne pensez pas ?

Nouvelle hausse du prix du Tabac

Le futur gendre un peu gêné à qui le futur Beau-Père offre le cigare après le repas :
"Non, merci, je ne fume pas"
Le futur beau-père : "Prenez ! dans quelques temps, vous verrez, ils prendront de la valeur !"

Une belle publicité ancienne.

lundi 6 août 2007

Oui, c'est moi, souriez vous êtes photographié !

Rappelez-vous, je collectionne aussi les instruments d'écriture. Voici quelques spécimens de porte-plume et aussi un petit carnet de bal que les jeunes filles avaient sur elles pour noter les cavaliers pour les danses à venir, elles y ajoutaient peut-être aussi leurs impressions sur les qualités comme danseur, baratineur ou autre...qui sait...(là, c'est mon imagination qui parle)

Ci-contre, une photo plus récente dans mon "Profil"...afin, que vous me reconnaissiez si nous nous croisons quelque part...mais je vous préviens, je sors rarement !




Voilà ce qu'est devenue ma "Galère"




Un MAIL-ART à 3 faces ! De bas en haut : Verso 1 puis Verso 2 et Recto. Un de mes plaisirs, c'est aussi l'écriture miniature (on cherche ses satisfactions où l'on peut !) Lorsque j'étais espion professionnel, il m'arrivait de passer des messages codés sous un timbre-poste. C'est fou, ce que l'on peut mettre sous une petite surface telle qu'un timbre.
La difficulté de ce genre d'exercice réside dans le doigté, la main doit être légère comme celle d'une brodeuse...l'instrument a aussi son importance, mais pas autant qu'on pourrait se l'imaginer. Dans ce travail, il faut éviter d'écrire trop de bêtises sous prétexte qu'il faille remplir de petites surfaces...Mon but est pourtant toujours d'essayer de faire sourire mon destinataire, alors forcément, il faut en écrire ! Sous l'image du requin, j'ai notamment dit :
"Car la Bruni ssent les corps étrangers..." etc. il devait faire chaud ce jour-là (rires)
Une autre, une autre...! Puisque vous insistez...
Voici donc un jeu de mots que j'ai écrit sous le phare du bout du monde
"Un phare peut sauver des marins, mais un fard peut sauver la face"©
je ne suis même pas mécontent de celui-là...
Bien sûr, vous aviez remarqué que j'avais modifié le timbre de droite pour que les 2 Capitaines se regardent, j'ai même caché sous une galère à coté du timbre, une expression du genre: "Mille millions de sabords ! Quel est ce marin d'eau douce que je vois là-bas ?
Tonnerre de Brest, il faut que j'éclaircisse ce mystère !"
Quand le délire vous prend, on a du mal à le freiner !

Quelle voie choisir ?...

Trouver sa voie
Le choix est de plus en plus difficile...et lorsqu'à 20 ans on en choisit une, il n'est pas du tout sûr que 10 ans plus tard, on soit encore d'accord avec le choix que l'on avait fait ! C'est dingue, non ?

Une petite cochonnerie (!)


Là, je me suis inspiré d'une carte postale ancienne de l'illustrateur "Xavier Sager" (que je salue en passant...) d'innombrables cartes ont été éditées et signées par cet artiste du début du 20ème Siècle. (je vous montrerai quelques unes dans un prochain message, vous me le rappellerez...n'est-ce pas ?)




Vous préférez peut-être la version colorisée ?... qu'à cela ne tienne, la voici...
Ma correspondante mailartiste a reçu la version "crayon" sur le recto et la version colorisée au verso ! Elle va être embêtée pour l'encadrer !!
Le thème du cochon est fertile en idées créatrices.
J'avais écrit un jour :
"Dans chaque homme, il y a une femme qui sommeille...en plus du cochon...bien sûr !"
Piggy-One avait trouvé cela drôle...et vous ?

Le Train des politiques a un peu de retard...

Je suis sûr que vous ne pouviez pas,
tous, les encadrer...moi, j'avais réussi à le faire
au mois d'avril...Maintenant, ce serait encore plus difficile ! (rire jaune !)
Imaginez que la couleur orangée soit blanche et vous aurez les couleurs du drapeau français.

Mes envois récents à L'Hospice d' Havré


Cet appel à "L'Art Postal" sur le thème "Je vous ai apporté des bonbons" m'a inspiré ces 3 enveloppes de "Mail-Art"

dimanche 5 août 2007

Courrier lent...

À partir du verso d'un carnet de timbres Poste et en voyant ces malles postales de différents types ayant circulées sur le territoire français, il ya quelques temps (du temps des diligences !) et l'actualité aidant, j'ai créé cet Art-Postal intitulé : "COURRIER LENT" en y ajoutant un petit texte sur la grève des chevaux avec en clin d'oeil suivant : "...et le Service Minimum alors ?..."
Je dois dire que je ne peux réellement pas me plaindre des services du courrier de la Poste... Je n'ai pratiquement pas eu d'incident à signaler durant les nombreuses années d'utilisation de leur service "courrier".
De la chance peut-être ? c'est possible...je précise que je prends toujours soin d'écrire lisiblement l'adresse du destinataire...