vendredi 12 octobre 2012

Croyez-vous que l'affranchissement soit 
suffisant pour cet envoi ?
Un peu timbré Rolka, non ?...

mercredi 10 octobre 2012

Ce dessin sur un vase ancien de la Grèce Antique
me fait penser à des Grecs d'aujourd'hui,
comptant leurs derniers €uros...
En faisant ce montage avec en arrière-plan le 
Panthéon en ruines et le Discobole sur l'avant 
à gauche, je me suis dit:
"Les Grecs vont-ils être les premiers à jeter l'€uro ?"

Rappel-N'oubliez pas de faire un clic sur les images en général,
pour avoir une meilleure lecture des détails souvent intégrés
dans mes messages.

mardi 9 octobre 2012

Demain j'arrêterai de râler...mais demain seulement.
Nous nous sommes fendus pour l'Euro !
Nous nous sommes même coupés en quatre pour l'Euro !
Pour avoir la Paix qu'aurions nous pas fait...Voilà le résultat !
Pour les produits de consommation courante, 
les augmentations se pratiquent aux dizaines de centimes
supérieurs, quand ce n'est pas carrément aux 50 cents. 
Si nous étions restés au Franc, aurions-nous accepté ces hausses ?
"TIME IS MONEY" disent certains...ce n'est pas toujours vrai, 
la preuve, je passe du temps à réaliser des Mail Art, gratis !
mais c'est un plaisir et le plaisir a une autre grande valeur...

°°°°°°°°°°

vendredi 5 octobre 2012

Un envoi pour Michelle avec de petits dessins
répétés pour faire un fond d'enveloppe qui ne
m'a pas déplu. Je reviendrai sur ce thème avec 
d'autres sujets, peut-être un peu plus colorés...
Notez l'affranchissement avec des timbres de 
la célèbre George Sand que je trouve encore
 très bien pour son âge !... 


mardi 2 octobre 2012

Histoire vraie...




C’est l’histoire d’un mec…normal…de couleur…

L’histoire que je vais vous raconter s’est déroulée dans l’Est de la France à la fin de la guerre. C’était un dimanche, il faisait froid, mais il y avait un beau soleil. La famille d’un démineur bénévole était réunie et finissait de déjeuner.
Au loin, on entendit des bruits d’explosion. Bien que l’armistice ait était signé, l’Armée restait présente pour, entre autres tâches, ramasser armements et explosifs restés sur les lieux des combats.
Ça et là, quelques jeunes "s’amusaient" à faire exploser les cartouches qu’ils avaient ramassées, en les jetant dans le feu.  Certains se blessaient, parfois sérieusement, en pratiquant ce jeu stupide.
Un démineur reconnaissait, au bruit, les explosions de mines et celui dont je vous parle commençait à s’agiter sur sa chaise et lorsqu’une nouvelle série d’explosions se fit entendre, il se leva, s’habilla, enfourcha son vélo et se rendit sur le lieu dont il connaissait l’accessibilité à proximité de la route.
En arrivant, il découvrit les fauteurs de troubles, des jeunes de 14 à 16 ans étaient entrain de jeter des pavés sur le champ de mines clôturé pour faire exploser les mines. Il les chassa sans ménagement et après un moment d’hésitation, il décida, malgré l’interdiction de travailler le dimanche, de déminer ce terrain dangereux.
L’homme avait étudié les plans de pose des mines anti personnelles selon leurs modèles. Là, il s’est agit de ces petites boîtes carrées en bois que l’on enterrait à environ 15 cm de profondeur et sur lesquelles était monté un détonateur dont l’extrémité arrivait juste à ras du sol.
Il entra sur le terrain en soulevant les barbelés et s’attela à la tâche qui consistait à ôter le détonateur pour neutraliser la mine. Au bout d’une bonne heure, pensant avoir déminé tout le champ avec ses 75 détonateurs en poche, il allait sortir du champ en effectuant le même geste qu’en entrant; soulever le grillage et passer en dessous, mais au moment où il se baissa, il mit le pied sur un piège ! l'explosion le projeta à plus de 3 mètres !
Conscient de la gravité de ses blessures et ne voyant plus rien, la charge d’explosifs avait atteint son visage, il hurlait de toutes ses forces en appelant du secours. 
Quelques personnes en entendant ses cris ont accourus, mais ne pouvaient pas l’aider, il était allongé sur le champ de mines et personne ne savait que celui-ci avait été déminé !

Quelques instants plus tard, une Jeep de l’armée est arrivée flanquée de 4 militaires, sautant de leur voiture, ils dispersèrent les personnes présentes pour éviter qu’elles ne prennent de risques…
Puis soudain, un des soldats se mit à courir à travers le champ de mines pour secourir le blessé dont les hurlements commençaient à s’estomper lentement. Il ramena la victime aussi bien qu’il pût, jusqu’à la Jeep, prit le volant et démarra en trombe pour la salle de cinéma qui servait de Centre de Secours.
Les médecins examinèrent le blessé, et ne lui donnaient que peu d’espoir pour sa survie. Malgré ce constat désespérant, il fut acheminé vers l’hôpital le plus proche. Et grâce aux chirurgiens et à la qualité des soins prodigués, le démineur a pu être sauvé, le cœur avait résisté ! (c’est ce que l’on dit en pareilles circonstances) Il conserva des années durant, la trace des impacts de poudre brûlée sur le visage. Il était diminué, il avait perdu un œil et sa jambe gauche. De nombreuses cicatrises étaient visibles sur tout son corps...mais il vivait !
J’ai souvent pensé à ce soldat de couleur (comme l’on dit aujourd’hui) qui par son courage, et au risque de sa propre vie, est allé chercher le blessé et l’a porté hors du champ de mines. Ce soldat lui a sauvé la vie ! 
En vous narrant cette histoire vraie, j’ai voulu rendre un dernier hommage à cet homme…Je ne sais pas ce qu’il est devenu, mais j’espère qu’il aura eu une vie heureuse et agréable et qu’il ait pris conscience du geste héroïque qu’il a accompli. J’espère aussi que cela a pu l’aider pour bien avancer dans sa vie.
J’ai bien connu le démineur, il a encore vécu de nombreuses années après son accident…