vendredi 21 septembre 2007

Suite et fin de mon histoire de vacances

La suite de cette histoire...qui ne vous a pas manquée, je vois...mais je vous comprends, il n'y a pas de quoi fouetter une chatte (je me méfie davantage des matous qui sont plus dangereux !)


Voici donc l'épilogue de cette remise en forme Franc-Comtoise (franchement "Doubs" à partir de maintenant)


Après un petit trajet en car d'une dizaine de km, les responsables de "l'expédition" m'amenèrent à Refranche un tout petit village du Doubs (quelqu'un connaît ?) et me présentèrent à une fermière d'apparence très charmante qui nous attendait sur le pas de sa porte. Elle avait l'habitude d'héberger des enfants. Au fur et à mesure, j'apprenais qu'il y avait une fille d'une trentaine d'années, elle était mariée et n'habitait plus chez ses parents. Il y avait aussi un garçon de 15 ans, Maurice, avec lequel le contact ne s'est pas vraiment établi. La différence d'âge en était probablement la cause principale. De plus, il en avait peut-être assez de voir débarquer des enfants qui ne cessaient d'accaparer ses parents...et celui qui venait d'arriver avait, en plus, un drôle d'accent...


J'ai aussi appris qu'il y a eu inversion d'enfants, car j'ai encore pu rester toute une journée avec le gamin de mon âge qui devait repartir ensuite chez les 2 demoiselles qui m'avaient d'abord accueilli chez elles. (vous vous souvenez, je vous ai raconté comment ça s'était passé ?)


Dans cette maison, je me suis tout de suite senti bien. Il y a des endroits qui vous font cet effet, dégageant un bien-être qui rassure et aussi une cetaine sérénité. Eh, ben, c'était ce que je ressentais ici.


Mes occupations étaient variées et intéressantes pour mon âge. Mes hôtes étaient fermiers, propriétaires d'une petite exploitation avec quelques vaches et des champs de cultures diverses. Ils m'emmenaient parfois pour les travaux des champs et je m'intéressais particulièrement aux boeufs qui tiraient la charette. Je les caressais et ils aimaient cela. Mais quelquefois, on ne sait pas pourquoi, une idée idiote vous traverse l'esprit et on passe entre les cornes des boeufs et l'arbre qui leur sert d'ombre ! il arriva ce qui devait arriver ! un coup de corne involontaire du bestiau embêté par les taons ! et j'ai vu 36 chandelles en plein jour ! (peut-être même un peu plus) la corne m'avait fait un trou tout près de l'oeil droit ! Heureusement pas trop grave pour moi...le boeuf lui, était bien entendu, navré... La fermière accourue suite à mes cris. Je la voyais inquiète, mais scrutant mon oeil qui n'avait rien, poussa un grand soupir de soulagement ! Il était pourtant, moins une !


Avec Maurice, nous gardions parfois les vaches dans les près. Et comme c'est souvent le cas, dans la brume le matin, très tôt, il ne fait pas chaud. Pour nous réchauffer, Maurice faisait flamber les petits ifs qui poussaient par-ci par-là (ce ne sont évidemment pas des choses à faire, mais dans la tête des gamins, fleurissent parfois des idées saugrenues et celle-là c'en était une)


Le fermier possédait aussi une belle petite menuiserie et un étalon noir de toute beauté.


Mon séjour de plus de 3 mois, là-bas, fut très éducatif et ce que je retiens surtout, c'était la petite, très petite Ecole Communale avec une seule classe d'une quinzaine d'élèves. Une jolie instutitrice encore toute jeune, à peine plus âgée que l'ainé de la classe, me semblait-il à l'époque.
Nous écrivions exclusivement à l'encre violette et gare aux taches ! Je me souviens encore d'une "leçon de choses" la maîtresse nous expliquait qu'il ne fallait pas se laver les oreilles avec du savon, elle disait que le savon mal rincé dessèchait l'intérieur du pavillon et pouvait générer des maladies...


Mes devoirs, je les faisais sur le rebord large d'une fenêtre donnant sur la rue. Je m'y trouvais bien. De temps en temps, une paysan passait tout près de la maison avec son chargement en frôlant le mur...cela énervait un peu le père B....
Maurice pianotait parfois sur son accordéon, mais très rarement. Il n'était pas très doué, mais il n'a jamais voulu me prêter son instrument !

Voilà, je suis arrivé à la fin de mon histoire de vacances en Franche-Comté, un petit souvenir que j'ai eu plaisir à remémmorer sur ce blog.

Panne d'Ordinateur

Un matin, malgré plusieurs tentatives je n'ai pas réussi à faire démarrer mon PC. Quelques jours auparavant déjà, je devais le flatter, le remettre sous tension, le secouer finalement pour qu'il redémarre, mais là, rien, pas de son, pas d'image, même pas un bruit de ventilateur...
Je décidais alors d'ouvrir le panneau d'accès pour dépoussiérer, repositionner les câbles et tout faire bouger un peu comme vous le faites certainement aussi quand vous êtes un peu énervé (!) et tout d'un coup, qu'est-ce que je vois ? dans le coin haut à droite ? Approchez-vous d'un peu plus près...(cliquez sur l'mage)... j'ai vu un "CRS" et alors, j'ai tout d'un coup tout compris !!!! Que ceux qui sont chargés du maintien de l'ordre ne m'en veuillent pas, mais chaque fois que j'ai vu un groupe de CRS, c'était le souk et on n'avançait plus !(rires) ici, pareil, blocage complet, un énorme bouchon ! J'ai donc viré le CRS et je l'ai remplacé par un autre fonctionnaire (rires !), et depuis mon Ordinateur fonctionne à nouveau bien.

mercredi 12 septembre 2007

If ! If ! Hourra !

ll y a ... quelques dizaines d'années de cela, nous avions planté un petit sapin de Noël au bord de notre terrasse. Au bout de quelques temps, nous avons d'abord eu la surprise de constater qu'il ne s'agissait, non pas d'un sapin, ni d'un if, mais de quatre ifs (!) si solidaires les uns des autres qu'on aurait pensé qu'ils n'en faisaient qu'un (eh! oui, la nature, elle aussi, nous joue parfois des tours...)
Ainsi regroupés, ils formaient une bonne protection contre le vent et le soleil l'après-midi. Ils étaient devenus envahissant et bien que je les eusse taillés "assez" régulièrement sur les 2 faces latérales, j'avais omis de les étêter et pour cause, ils avaient atteint 4 ou 5 m de haut ! et formaient un bel arrondi, bien touffue, au dessus de la goutière, ce qui empêchant les eaux pluviales de s'évacuer en obstruant les descentes d'écoulements, car j'avais oublié de vous préciser que la terrasse est couverte.
Il fallait donc remédier à tous ces inconvénients. Quatre ifs ayant chacun de 15 à 20 cm de diamètre nécessitaient des moyens que je n'avais pas. Il fallait une tronçonneuse. Il fallait aussi savoir manier cet engin avec une certaine habitude, sinon gare au massacre ! (à la tronçonneuse, bien sûr !)
Les branchages avaient été élagués pour faciliter l'accès avec l'engin dont je me méfiais...et aussi peut-être inconsciemment à cause du film...que je n'ai pas jamais regardé d'ailleurs.
Le hasard, ou une autre raison, a voulu que dans le courant de la semaine, un collègue s'amène et nous parlons tout naturellement de mon problème de coupe. Le lendemain, il s'en revient avec une tronçonneuse électrique et nous commençons à couper le premier tronc juste sous la goutière et là nous avons pu nous rendre compte que le bois d'if était très dur et résistant, il a bien fallu un quart d'heure pour arriver à scier un tronc... En entamant le second tronc, la tronçonneuse rendit l'âme (je vous passe les détails de notre examen pour déceler les causes possibles de non fonctionnement) Le jour d'après, mon ami revient avec une tronçonneuse à essence. Seulement dans la précipitation, il avait omis de vérifier le niveau du mélange de carburant contenu dans le petit réservoir et nous avons dû arrêter nos travaux pour cas de force majeure (rires) Deux troncs seulement étaient donc coupés, un 3ème étant légèrement entaillé...Mon copain bûcheron s'en était allé en oubliant de me dire s'il revenait...J'ai donc continué tout seul à la main avec une petite scie d'élaguage en suant sang et eau comme l'on dit, pour enfin arriver au terme de cette entreprise...
Tout cela pour vous montrer ce que j'ai observé au sol avec de tout petits glands de la forme de ceux d'un grand chêne. Cela m'avait épaté et je partage cette curiosité avec vous...
Pour un bon nombre de personnes cela n'est rien d'extraordinaire, c'est sûr, mais les autres seront peut-être, aussi intéressés que moi, lorsque je les ai découverts.
Le but, n'est pas de vous faire un cours sur les ifs, je n'en ai pas la compétence, mais je sais que les oiseaux sont nombreux à construire leurs nids dans ces arbres-là. Ils trouvent une bonne protection contre les éléments et les prédateurs, de plus, à la même époque, avant que les glands ne se forment, les oisillons ont la nourriture à portée de bec avec les fruits rouges que produit l'if.